Publié dans Société

Fillette retrouvée morte à Ambohimalaza - Deux personnes à Antanimora, deux autres recherchées

Publié le vendredi, 01 août 2025

Dans la semaine du 19 juillet dernier, le corps en état de décomposition très avancée - et qui n'avait plus d'yeux - de Tania (6 ans) fut retrouvé dans une clairière d'Ambohitremo, Commune rurale d'Ambohimalaza, dans l'Avaradrano. Depuis, la Gendarmerie mène son enquête avec acharnement pour retrouver les personnes susceptibles d'être impliquées dans cette barbarie. Et ses efforts ont été couronnés de succès. A preuve, deux femmes pointées du doigt, pour avoir participé dans ce kidnapping, de viol et surtout le meurtre de cette innocente petite fille, ont été arrêtées. Déferrée récemment au Parquet, les deux femmes suspectes ont été finalement placées sous mandat de dépôt à Antanimora.

 

En revanche, deux autres individus dont le surnommé Raôly, ou O.S. ainsi que sa copine, la prénommée S. sont activement recherchés aujourd'hui. D'après la Gendarmerie, le couple en cause serait l'auteur direct de l'assassinat de cette enfant. Revenons donc sur les faits.

L'enquête de la Gendarmerie a donc permis de balayer le mystère qui a nourri le suspens dans ce drame jusqu'à ce qu'une femme suspecte d'une quarantaine d'années a été arrêté sur le By-pass, la semaine dernière, selon une source. Cette femme a été gardée à vue dans le bureau de la Gendarmerie de la région, depuis. C'est chez cette dernière que le principal suspect dans l'affaire aurait emmené la fillette après l'avoir séquestrée, alors que celle-ci jouait seule tout près de sa maison à Ambohimahitsy, selon le père de la victime. D'après ce chef de famille, et lui de même, des témoins ont affirmé avoir vu l'inconnu parler avec l'enfant, avant que celle-ci n’accepte ensuite de le suivre. « Mais je l'ai vu, moi aussi parler à ma fille. Mais au début je ne me doutais pas de sa véritable intention. J'ai commencé à paniquer en me souvenant que cet homme faisait la cour à toutes celles qui portent une jupe, aussi bien les plus jeunes aux matures, et surtout lorsque je n'ai plus vu l'enfant », explique le père de Tania.

Ce dernier a ajouté que le suspect aurait envouté sa fille pour que celle-ci devienne très docile, et se plier à ses exigences. « A preuve, il a voulu que mon enfant ouvre la marche devant lui, comme s'il l'avait hypnotisée », rajoute le papa de Tania, visiblement encore sous le choc. Il soupçonne que la petite aurait été offerte en offrande pour le besoin d'un rite satanique. Le fait que la victime n'avait plus ses yeux, semble l'attester.

Seul fait étonnant, l'on s'interroge vraiment sur le réflexe du père de Tania de ne pas avoir réagi immédiatement sitôt après qu'il a vu cet individu deviser avec sa fillette.

Enfin, outre l'assassinat proprement dit, la victime aurait subi également une agression sexuelle, si elle n'a pas été battue, autant dire l'acharnement diabolique de l'assassin sur cet être fragile et sans défense.

 

Franck.R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff